ANATOMIE DU POISSON

Nombre de messages : 405 Age : 48 Date d'inscription : 23/10/2008

Anatomie du poisson

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Les poissons viennent d'endroits très différents. La forme d'un poisson en dit long quant a son milieu naturel, sa nourriture et son mode de vie. Nous allons ici survoler l'anatomie du poisson qu'il n'est a mon avis pas indispensable de connaître par coeur.

LA BOUCHE

La bouche révèle les habitudes alimentaires. On peut distinguer trois groupes :
Les nageurs de pleine eau : Ces espece ont une bouche terminale, située au bout du museau.

Les nageurs de fond : Ils ont une bouche inférieure (dirigée vers le bas) et un ventre aplati qui assure un contact étroit avec le fond ou ils trouvent leur nourriture.

Les nageurs de surface : Ils ont une surface dorsale horizontale et une bouche dirigée vers le haut.

LES NAGEOIRES

Il est important de connaître le nom des nageoires parce que, selon les espèces, elles peuvent servir à différencier les males des femelles.

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Les nageoires servent à donner l'impulsion, à guider, à freiner les déplacement. les nageoires peuvent être paires (deux du même type) ou impaires (nageoire unique). Les nageoires sont des replis de la membrane qui sont soutenus par des rayons durs ou mous. Les rayons durs, 1ère nageoire dorsale de la perche par exemple sont entiers et acérés, se sont des rayons squelettique ou lépidotriches. Les rayons mous sont ramifiés, ce sont des rayons branchus. Les mouvements des nageoires sont commandés par des groupe de muscles situés à leur base qui permettent au poisson de les replier et de les déployer pour provoquer les mouvements du corps et les déplacements. Les nageoires dorsale, caudale, et anale sont impaires, tandis que les pectorales et pelviennes sont paires. Les pelviennes peuvent être implantées en arrière. à la verticale de la dorsale ou en avant au même niveau devant les pectorales. La nageoire adipeuse se trouve entre la dorsale et la caudale chez les salmonidés et les corégones. Elle constitue un type de nageoire particulier.

La position des mâchoires l'une par rapport à l'autre détermine la position de la bouche : terminale, supère, infère. Les poissons à bouche terminale ( truite) ont les deux mâchoires de la même longueur. Les poissons à bouche supère (brochet) la mâchoire inférieure est proéminente. les poissons à bouche infère ont la mâchoire inférieure plus courte que la supérieure (loche). La conformation de la bouche reflète le type d'alimentation du poisson. Les ostéichtyens ont des mâchoires garnies de dents si serrées qu'elles ressemble à une brosse (silure). Chez d'autres espèces, les dents isolées ressemble plutôt des canines (sandre, brochet). Les carnassiers ont une bouche qui peut s'ouvrir très largement. Les non carnassiers ont une bouche évaginable qui permet de ramasser la nourriture au sol et de manger des végétaux. La carpe, la tanche, le gardon et les cyprinidés n'ont pas de dents sur les mâchoires mais les os pharyngiens qui porte une ou plusieurs rangées de dents qui broient la nourriture.

La plupart des poissons possèdent une vessie natatoire. Sorte de poche d'air qui assure au poisson un flottabilité neutre. La vessie natatoire est toujours au-dessus de l'intestin. Elle est parfois divisée en deux par un étranglement (cyprinidés). Chez de nombreux poissons. la vessie natatoire reste en communication avec l'appareil digestif par un petit tube, le canal pneumatique. C'est le cas des salmonidés du brochet et des cyprinidés. D'autres poissons tels que la perche, ont supprimés toute relation entre la vessie natatoire et le tube digestif. Leur tube pneumatique présent à l'état larvaire, diaprait une fois que les petits poissons ont rempli leur vessie natatoire pour la première fois en avalant de l'air. La pression interne de la vessie natatoire change en fonction de la profondeur du poisson. Cet organe est apte à modifier rapidement rapidement la composition du mélange eau-air, en réduisant ou augmentant le volume gazeux. Les parois de la vessie natatoire sont tapissées de nombreux petits vaisseaux comportant des cellules spécialisées pouvant prélever du gaz dans le sang afin d'augmenter le volume de la vessie. Les poissons dont la vessie natatoire n'est pas reliée à l'intestin par un tube pneumatique (les percidés) ont un système qui utilise les vaisseaux y sanguins et les globules rouges pour approvisionner la vessie en gaz. En revanche, quand il faut baisser la pression, l'évacuation du gaz en liaison avec l'intestin est remplacée par un organe spécial; l'ovale, situé à l'extrémité de la vessie natatoire, qui fait passer le gaz dans l'appareil circulatoire. Bien que les échanges gazeux se font relativement rapidement lors du changement de profondeur, in poisson doté d'une vessie natatoire ne peut subir de brusques changements de profondeurs (trop grand écart de pression) sans dommage. Les poissons pêchés à la ligne ou aux filets relevés à trop grande vitesse, subissent un brutal accroissement de leur vessie qui peut faire ressortir par la bouche les viscères. Ils peuvent même exploser en arrivant à la surface. Cela s'appelle la "météorisation".

L'intestin et l'estomac, comme les dents et la bouche, sont adaptés au mode de nutrition. Chez les prédateurs, l'estomac est grand et l'intestin est le plus souvent plus court que le corps. Un poisson à régime mixte à in estomac plus petit et l'intestin plus long. Chez un végétarien, l'intestin à souvent de 5 à 10 fois la longueur de son corps. La nourriture est digérée dans l'estomac et une grosse proie ne meurt que là. L'œsophage et l'estomac peuvent se distendre considérablement quand la proie est de grosse taille. Les cyprinidés n'ont pas d'estomac et l'œsophage est directement relié à l'intestin. ( pourtant les chevaines sont capables d'avaler des poissons de forte taille). Ou l'intestin est uni à l'estomac, il y a souvent un certain nombre de courts appendices pyloriques (par ex. chez la Truite). Ces appendices ont un rôle important en sécrétant des enzymes qui neutralisent la forte acidité du contenu stomacal avant son passage dans l'intestin. Le foie est volumineux, riche en matière grasse qui contient une grande dose de vitamines A et D. Le temps nécessaire à un poisson pour digérer dépend de la température et de la nature de la nourriture. Pour un Gardon, il faut 4 heures pour digérer des larves de Diptères à une température de 20°, mais il faut moins de 9 heures pour digérer des mollusque. A 10°, le temps nécessaire sera doublé voir même triplé. Les vers sont digérés rapidement tandis qu'une nourriture riche en calorie n'est digérée que lentement. pour des grosses proies, le temps de digestion peut duré plusieurs jours.